Remise des prix du Challenge Elan Eco Energies 2023 au CEA

Deux projets innovants du BIAM récompensés et soutenus par le CEA

Le 23 janvier dernier la direction générale du CEA a organisé la remise des prix du Challenge Elan Eco Energies 2023. C’est notamment en présence de Laurence Piketty, Administrateur général adjoint du CEA, Marie-Astrid Ravon-Berenguer, directrice financière et des programmes et Armelle Mesnard, directrice du développement durable, que les deux projets du BIAM ont été distingués.

Avec un investissement de 45 000 €, le projet BIAM’agasin, vise à minimiser l'impact environnemental des recherches du BIAM.

L’initiative se concentrera sur une approche éco-responsable des consommables de laboratoire, avec pour objectif d’amplifier les commandes mutualisées, d’intégrer des gammes écoresponsables, d’optimiser le recyclage, et de créer un réseau d’éco-responsabilité.

Le réaménagement du BIAM’agasin sera crucial pour tripler la surface de stockage des consommables. Parallèlement, des recherches sont en cours pour identifier des alternatives éco-responsables, tout en étudiant leur viabilité économique.

La gestion des déchets de laboratoire sera optimisée, avec une attention particulière portée sur le recyclage. Le projet vise à établir un réseau pilote pour diffuser des pratiques durables au sein et au-delà de l’institut.

A termes, les résultats de cette expérience pourraient donner lieu à la création et à l’animation d’un réseau dédié au partage et l’optimisation de pratiques durable dans le secteur de la recherche, au-delà des murs du BIAM.

Ce projet a été rendu possible grâce à une co-construction des objectifs entre l’équipe d’Ecobiam et le Service des Marchés et Achats (SMA) du Centre. La direction de Centre et celle du BIAM s’unissent pour les féliciter de leurs actions et souhaiter que le BIAM’agasin deviennent un véritable projet pilote.

Le BIAM s'engage également en matière de gestion énergétique avec le lancement du Projet ECCARE, un investissement de 70 000 € dédiés à la mise en place d'un système de cartographie, de comptage et surveillance des consommations électriques.

L’objectif principal de ECCARE est de cartographier en temps réel les consommations électriques du BIAM, intégrant des paramètres comme le niveau d‘activités de recherche, le taux de fréquentation des locaux ou les conditions climatiques. Le dispositif vise ainsi à optimiser l’utilisation de l’énergie au sein de l’institut en fonction de différentes variables d’entrée.

Intérêts du projet dans une démarche de sobriété énergétique

Le BIAM vise ainsi à mesurer la consommation énergétique de manière granulaire, (évolution jour / semaine / mois / saison), et à cartographier les zones les plus énergivores. En reliant ces données aux activités de l’institut, à la présence du personnel et aux conditions climatiques, le projet identifiera nos leviers d’action. La détection d’anomalies, la communication interne et la formation des employés en tant qu’ambassadeurs seront nécessaires pour responsabiliser chacun.

La supervision sera un un outil d’aide à la décision pour le BIAM au travers de consommations électriques chiffrées. L’élaboration de scénarios d’économie, évalués sur la réalité de la consommation du bâtiment, offrira des perspectives concrètes pour proposer des écogestes et dont les retombées pourront être visibles et mesurables. Les propositions incluent l’impact de l’abaissement de température les week-ends, la nuit, et les jours fériés, ainsi que des modifications de consignes de température en fonction de l’activité et des écarts entre l’intérieur et l’extérieur.

Les premières données consolidées du projet ECCARE seront disponibles au printemps 2025, après une période de suivi et d’optimisation du système. Ce projet sert de « pilote » dans l’optique d’un déploiement plus large vers les projets REGAIN1 pour la DES et REGAIN2 pour les services supports de DG-Cad.

Au-delà de la réduction de la consommation énergétique, le projet ECCARE intègre des valeurs créatives en repensant l’aménagement des nouveaux bâtiments du CEA, questionnant également les aspects RH, la qualité de vie au travail (QVT), et la sécurité. Sans l’accompagnement de la direction du BIAM par une partie des équipes du STL qui a joué un rôle essentiel, ce projet collaboratif n’aurait pu voir le jour.

Sept projets ont ainsi été récompensés en interne par le CEA, témoignant de son engagement envers l’innovation et la durabilité, plaçant ainsi chaque jour un peu plus la recherche scientifique au cœur de la transition environnementale et énergétique.